La plateforme Ardu Pilot permet de réalisée de la cartographie grâce à :
– Des cartes contrôleurs de vol open hardware : L’APM et son successeur le Pixhawk
– Un logiciel libre embarqué sur la carte : Ardu Copter. Qui est capable de vol autonome pour suivre des points d’intérêt (WayPoint).
– Des logiciels libres sur ordinateur ou tablette : APM Planner (Windows, Mac OSX et Linux), Mission Planner (Windows) et Droid Planner (Android) qui permettent de planifer des vols.
La cartographie est grandement facilitée par ces logiciels car ils vont calculer automatiquement le trajet et le déclenchement des photos en fonction de la zone à couvrir.
Pour le déclenchement automatique il y a plusieurs options :
- Mettre l’appareil en mode intervallomètre (« Time Laps ») à 2 secondes pour qu’il prenne une photo toutes les 2 secondes.
- Relier l’appareil par un câble au contrôleur de vol pour que ce soit lui qui déclenche la prise de vue.
La deuxième option est bien sur préférable car les photos sont prises au bon moment, mais moins facile à mettre en oeuvre. Il faut en effet un appareil qui propose une commande filaire. Ce qui est rarement le cas sur les compacts. Les appareils Canon peuvent cependant être modifiés en utilisant CHDK (lien) qui permet d’accéder à plus de fonction, dont le déclenchement par la prise USB.
D’autres propose un déclenchement par infra-rouge, il faut alors un boitier supplémentaire pour gérer ce signal, tel un StratoSnapper (LIEN).
Personnellement j’utilise une GoPro en mode intervallomètre et un Nex-3n. Sur ce dernier on peut utiliser la prise Multi. Mais il faut fabriquer soit-même son câble, ce qui fera l’objet d’un prochain article.
Une fois le plan de vol envoyé au drone il suffit de le placer dans le mode « AUTO » pour qu’il effectue tout seul la mission.
C’est impressionnant à voir la première fois !
On se retrouve ensuite des dizaines de fichier qu’il va falloir assembler. Ce sera l’objet d’un prochain article…